jeudi 14 février 2008

Les autres...

Triste jalousie me dévorant et excitant ma colère
Lorsque devant moi se trouvent deux êtres amoureux et aimés

Des souris des baisers... choses que je ne sais plus espérer
Je me mets à les noircir de mon regard et à les détester 

Ainsi que chaque enfant riant dans une court
Ce n'est qu'un ballon, qu'un bond, qu'une triste sottise

Baissez les stores, éteignez la lumière
Arrêtez de polluer mon univers avec votre bonheur

Je suis seule et je voudrais que tout le monde le sache
Que chaque personne croisant ma route s'écarte
Ou qu'il me comble d'amour

Puisque nul ne sait me donner cet amour ou accepter le mien
Laissez moi seule et fuyez mon chemin!



samedi 9 février 2008

Comment avancer...

L'avenir est parait-il à portée de main
Pourtant ma main se tend dans le vide 

Et ne saisi que du sable qui glisse sans cesse entre mes doigts
Mon étreinte est vide et pourtant mes yeux voient des esquisses
Des formes, des couleurs faibles
De braves petits éclairs venant affronter mon regard avide
Alors pourquoi est-ce si difficile de saisir cette chose quelle qu'elle soit...

Si proche et si désireuse de me fuir... Je ne fais que me languir de sa présence
Alors qu'une attente serait aussi inutile qu'immortelle
J'avance, pas après pas... dans le noir et la peur mais avec l'amour dans mon coeur.

vendredi 1 février 2008

Tant et si peu...

Je me promène, la pluie tombe
La fraicheur du soir est installée 
Et mes cheveux se collent tendrement à mon visage

Mon regard se trouble, mes soucis s'effacent
Alors qu'une goutte d'eau tombe fragilement sur ma lèvre inférieure
Comme un timide amant

Quel pulsion de bonheur que de sentir tant de douceur 
Sur ma lèvre désespérément abandonnée
L'espace d'un fantasme, un amant tendre et aimant se retrouve devant moi 
Déposant tout son amour sur ma lèvre comme le plus beau des présents

L'image s'efface lorsque ma langue sortant timidement pour l'éfleurer 
Et recueillir cette dernière goutte d'amour si fragile