lundi 29 octobre 2007

Matinée du lundi matin

Je me réveille, la gorge en feu, le corps mouate, la bouche pateuse. Le gout du médicament prit en pleine nuit est encore à mes lèvres tandis que j'attrape ma bouteille d'eau. Un frisson me parcourt alors que je glisse mes pieds hors du lit, mais ce n'est pas à cause du froid. C'est la fièvre qui s'évapore.
Je me glisse dans mon jeans et me couvre d'un foulard, d'un t-shirt et d'un pull suffisament moelleux et chaud pour que je puisse agréablement m'y blottir. J'enfile une chaussette verte et une chaussette jaune. Une pensée pour un être cher et alors que je fais quelques pas, ma tête tourne douloureusement.
Je dépose de l'eau à chauffer et prépare le thermos qui va me la préserver. Un sachet de thé, du miel et je m'installe.
J'enclanche le lecteur de cassette pour regarder Resident Evil que j'ai enregistré la veille.
Une fois le film fini, mon téléphone sonne. Un 021!
Mon coeur fait un bon lorsque j'entends la voix douce et joviale de mon contact chez Nestlé. En effet, je lui ai écris un e-mail la veille concernant une annonce parue sur leur site internet.
Il m'annonce que la situation concernant le poste pour lequel je suis en "attente" n'est toujours pas résolue. Mon dossier est la, en évidence sur son bureau, en attendant que le laboratoire soit réorganisé. Je dois encore attendre jusqu'à mi décembre...
Et concernant l'annonce que j'ai vue, ce serait uniquement une annonce leur permettant de sélectionner des bons dossiers comme laborantin (technicien) pour le jour où ils en ont besoin... Voilà pourquoi mon dossier est sur un bureau et que je ne suis pas dans un laboratoire... Ils m'ont sélectionné, je serais une excellente employée. Ils n'ont juste pas de poste disponible pour le moment...
Quel piètre réconfort, il ne paie meme pas le loyer...

Décembre... nous verrons bien...

dimanche 28 octobre 2007

Poussière chère à mon coeur

Aujourd'hui je suis allée rendre visite à mon parain et sa femme. Je les aime vraiment beaucoup et j'étais inquiète de l'état de santé de mon parain qui a 84 ans et qui souffre de deux cancers (prostate et moelle osseuse). En réalité je fu soulagée de voir qu'il était quand même en forme, toujours à blaguer et me questionner concernant mes amours ^^.
Sa femme, Violette, a elle 81 ans et est également en pleine forme. Toujours aussi douce, toujours aussi souriante.
Meme si la souffrance qu'elle vit pour son mari se lit quelque peu sur elle. Elle peint depuis ses 40 ans sur de la porcelaine et est un vrai modèle pour moi dans ce domaine. Comme à chaque visite, j'aime connaitre ses nouveaux projets et ses dernières oeuvres, mais cette fois, elle m'annonça qu'elle avait cessé de peindre depuis que mon parain, Nathan, est malade.
Elle a difinitivement arrêté son art et a commencé l'aquarelle.
Sachant que je me suis essayée à la peinture sur porcelaine lors de ma convalescence il y a deux ans et que j'ai beaucoup aimé ça, elle me fit dont de ses pigments, outils, pinceaux et manuels.
Que d'émotion de tenir ces merveilles dans les mains!
C'est avec un immense honeur que je vais me plonger dans cet art pour suivre ses traces... Elle qui m'a toujours inspiré et émerveillé!
Chacune de ses peintures est remplie de magie et chaque détail nous entraine dans le monde merveilleux de fleurs et de mystères...

Je me réjouis de faire mes premiers pas! Elle m'a meme offert ma première porcelaine à peindre... J'afficherai mes oeuvres avec des vrais pigments et du matériel de professionel mais, pour le moment, j'affiche juste mes anciennes oeuvres faites avec de la peinture de base et que l'on cuit tout simplement au four domestique.



mardi 23 octobre 2007

Douloureuse angoisse

Nuit agitée. Frisson de froid. Gorge sèche.
Je me lève enfin, d'abord le pied droit touche le sol puis le gauche. Je m'assied et me lève péniblement.
Mon pied droit vient se lever pour achever mon premier pas.
Ensuite le gauche... alors que mon corps s'appuya sur ma frêle cheville, une douleur vive et glacée me sera les entrailles.
Un mouvement, un craquement, et une deuxième essai. Tout va bien.
Je continue ma route vers les toilettes.
Encore un pas de trop, et les os de ma cheville se déchirent de douleur.
Puis encore.
Rien à faire, la douleur s'est réveillée. Comme un vil démon, il était emprisonné durant presque 2 ans.
Mais le voilà de retour...
Une suite de pas difficiles et mes doigts se promènent sur le clavier de mon téléphone.
Une sonnerie, deux.
Un bref instant d'hésitation et rendez-vous prit.
Nous en saurons plus jeudi...

vendredi 19 octobre 2007

Les 7 péchés capitaux

la Paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor

l'Orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.). Son démon est Lucifer

la Gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, qui implique vraiment l'idée de démesure et d'aveuglement qui ne sont pas contenus dans le mot gourmandise. Son démon est Belzébuth

la Luxure : plaisir sexuel recherché pour soi-même. Son démon est Asmodée

l'Avarice : désir de posséder ou conserver plus de richesses que nécessaire. Son démon est Mammon

la Colère : courte folie déjà pour les Anciens, et qui entraîne parfois des actes regrettables. Son démon est Satan

l'Envie : refus de se réjouir du bonheur d'autrui, ou satisfaction de son malheur - jalousie. Son démon est Léviathan.

Je pense que je serais fille de nombreux d'entre-eux... Et vous? De qui déscendriez-vous? ^^

Citation

Vous m’offrez la cité… je préfère les bois, car je trouve, voyant les hommes que vous êtes, plus de cœur aux rochers, moins de bêtise aux bêtes.

Victor Hugo


(Citation prise sur le site de mon amie Dunia car elle m'a profondément touchée)

jeudi 18 octobre 2007

Petite Leçon de français par Pierrot

A vos cahiers, vous allez voir c'est pas compliqué!
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Un gars : c'est un jeune homme
Une garce : c'est une pute

Un courtisan : c'est un proche du roi
Une courtisane : c'est une pute

Un masseur : c'est un kiné
Une masseuse : c'est une pute

Un coureur : c'est un joggeur
Une coureuse : c'est une pute

Un rouleur : c'est un cycliste
Une roulure : c'est une pute

Un professionnel : c'est un sportif de haut niveau
Une professionnelle : c'est une pute

Un homme sans moralité : c'est un politicien
Une femme sans moralité : c'est une pute

Un entraîneur : c'est un homme qui entraîne une équipe sportive
Une entraîneuse : c'est une pute

Un homme à femmes : c'est un séducteur
Une femme à hommes : c'est une pute

Un homme public : c'est un homme connu
Une femme publique : c'est une pute

Un homme facile : c'est un homme agréable à vivre
Une femme facile : c'est une pute

Un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur
Une femme qui fait le trottoir : c'est une pute

Un péripatéticien: c'est un élève d'Aristote
Une péripatéticienne: c'est une pute

Facile non?...

mercredi 17 octobre 2007

Message du coeur

En espérant te revoir bientot...

Douce irronie...

Depuis mes 5 ans, j'entends le même refrain et mon père également. Tout à commencé 1 an plus tôt lorsqu'il rencontra ma belle-mère. Très vite ils se sont mariés et quand j'eu 5 ans, ma petite soeur Laura est née. Encore 1 an après vint mon petit frère Axel. Avec le temps, ma belle-mère se prit d'une haine immense pour moi (j'utilise le mot haine volontairement car je pense naivement que par moment elle arrivait à m'aimer) et répétait sans cesse à mon père "tu aime plus ta première fille que nos enfants". Et oui forcément il me voyait 1 weekend sur 2 et une vacances sur 2, c'était bien trop.
Sa haine à mon égart n'a jamais cessé de grandir et elle chantonnai sa cantine préférée à longueur de temps, jusqu'à l'enseignée à ses enfants.
Un jour, alors que j'arrivais à mes 15 ans je suis allée vivre avec mon père parce que la situation avec ma mère n'était plus vivable. Mais ma belle-mère ne put jamais l'accepter et quelques mois plus tard, mon père et moi avons du partir pour mon bien. Dès que ma belle-mère a fini sa crise, mon père et elle se sont remit ensembles. J'ai donc commencé à vivre entièrement seule. Mais ca ne suffisait pas à ma belle-mère qui continuait ses crises et sa cantine. 1 an passa et ils décidèrent de ré-emmenager ensembles. Bien entendu je n'étais pas la bienvenue et on trouva un moyen pour me poser de coté et me sortir de leur vie. J'ai donc eu mon premier studio et mon père n'avait plus vraiment le droit de me voir sinon il recevait une crise qui durait plusieurs mois. A partir de là, je le voyai quelques fois, quelques minutes et en cachette pour pas qu'elle l'apprenne.
Mais ca ne siffisait pas, l'éternelle cantine était encore chantée et malheur à mon père s'il arrivait à me passer une centaine de franc tous les X mois.
Enfin, d'une certaine manière j'ai été "préservée" de sa haine et de sa chanson. "Préservée"... voici le terme qu'utiliserai mon père. Comme le jour ou j'ai essayé de lui expliquer ma sensation de solitude et qu'il me répondi : "Tu as toujours été une enfant solitaire alors on te laissai dans ton monde". Et oui, lors des soirées ou des réunions "familiales" je m'isolais. Mais pourquoi donc une enfant irait-elle s'isoler alors que toutes les personnes présentent n'ont d'yeux que pour les enfants de leur amie ou parente (ma belle-mère) et que la petite blonde n'est qu'une inconnue et une idésirable? Déjà à cette époque la je m'entrainais à sourrir faussement quand on prennai un des nombreux cadeaux pour mes frère et soeur pour me le donner en disant "Bien sur qu'on pense à toi aussi, voilà ton cadeau de Noel"...

Le temps a passé, ils se sont re-séparés et j'ai pu revoir mon père et mes frère et soeur. Maintenant c'est mon frère qui entend la chanson "tu aime plus ton père que moi" parce qu'il vient de temps en temps nous rendre visite (et oui étant donné ma situation actuelle, je vis chez mon père en attendant). Et ma soeur qui vit ici (qui est à 100% sa mère, voir selon moi, sa mère mais en pire) nous rechante cette chanson "Julie est la chouchoue, tu l aime plus, etc".

Quand je dis douce irronie, c'est vis à vis de la cantine disant que je suis la chérie... J'ai ris hier, seule dans la chambre de mon père. J'imprimais un document et je me suis arrêtée à regarder les photos affichées sur un paravent qui cache son petit coin bureau. Sur ces photos on trouve : ma belle-mère, ma soeur, mon frère, des paysages, la nouvelle chérie de mon père et encore des paysages. Toutes les choses importantes pour mon père sont réunies en cet endroit... pourtant la soit-disant enfant chérie n'est présente nulle part. Dans tout l'appartement il n'y a qu'une photo d'elle avec son père, souvenir de Pompei.
Ma soeur pourrait très bien se rendre compte de cela mais il est tellement plus simple de hair à son tour et de suivre les modèles laissés par sa mère. Jamais elle ne s'est demandé pourquoi j'ai eu mon appart si tot et voit en ça un exemple de son favoritisme. N'est-ce pas parfaitement irronique? Moi je trouve toutes ces histoires relativement cocases. Surement qu'un jour j'arriverais à en rire.

Heureusement que mon frère arrive à penser par lui même...

mardi 16 octobre 2007

Vive la famille! Saison 1...

Dialogue du jour :

- (mon père) Tu mange plus de pain?
- (moi) Non, je déjeune pas

- (mon père) Tu mange à midi?
- (moi) Non
- (mon père) Pourquoi?
- (moi) Parce que j'ai pas faim
- (mon père) Pourquoi?
- (moi) Ben parce que j'ai pas faim
- (mon père) Pourquoi?
- (moi) Ben, parce que, j'ai, pas, faim!
- (mon père) Tu recommence ta grande déprime c'est ca?
- (moi) *haussement d'épaule*
- (mon père) Pourquoi?
- (moi) Pour le plaisir
- (mon père) Pfff... ca sert à rien et ça mène à rien

Qu'elle idiote je suis! Je pensai que ça allai changer le monde et le rendre meilleur! Bon bah j'ai plus qu'à reprendre ma bonne humeur et faire la fête puisque ça sert a rien!!

Et dire que je me suis réveillée en allant mieux et en me sentant presque amoureuse... heureusement que quelqu'un est la pour me renfoncer les pieds dans la merde! Youpi

lundi 15 octobre 2007

Photos de la Bénichon

Ma cousine Coralie




Mon oncle Patrice et sa femme Patricia


Mon père et son amie Maryse


Mon petit frère Axel

Et moi

dimanche 14 octobre 2007

Doux message...

Je me permets d'afficher un message de réconfort reçu dans la soirée et qui m'a émue...

" Tu es comme une lumière qui brille faiblement mais qui a le potentiel de briller comme une étoile, il faut juste que tu te donne une chance de laisser couler cette luminosité entre tes doigts. Crois en toi. C'est la chose la plus importante à connaitre. Dissipe le noir qui t'empeche d'avancer. Tu en as le pouvoir, bisous "


Merci Rem's... Et bisous plein

Le jour ou une vache essaya d'insérer sa langue dans ma bouche

Aujourd'hui nous avons fêté la Bénichon! Fête traditionnelle de Fribourg d'ou je suis originaire. C'est chaque année l'occasion de savourer durant une journée entière un super festin et de se réunir en famille.


Cette année nous sommes allé à La Roche, l'endroit même d'òu nous venons, dans un restaurant appelé La croix blanche. L'ambiance était entretenue par un péouse et son synté plus vieux que lui... heureusement nous avons échapés à l'ambiance acordéons factice car nous étions trop nombreux pour cette salle, nous avions une salle presque que pour nous seuls.
Normalement je me réjouis de cet évenement mais aujourd'hui ma motivation n'était pas au rendez-vous... en effet voilà 3 jours que je ne mange pas car je me sens nauséeuse en permanance et que la nourriture me dégoute plus encore dès que j'y pense... Et me voilà à table pour 5h...
En plus, je ne souhaite voir personne et les bruits du quotidiens m'agressent en permanance... Et me voilà à une table d'une vingtaine (plus...?) de personnes...
Enfin, c'est comme ca. Je ne pouvais me dérober à ma parole et me suis résignée à y aller. Je me suis donc bien habillée et maquillée (pas coiffée car pas eu le temps) et c'était parti pour le trajet en voiture qui me rend toujours malade!

Une fois à table, ils commencent à servir l'apéro et il nous a fallu attendre 1h après ca pour que l'on nous serve la cuchaule avec sa moutarde de bénichon (infecte à mon gout mais bon... je n'aime deja pas la moutarde normale alors). Après cela, vint péniblement la soupe au choux qui était très très bonne (peut-être une des meilleures que j'ai gouté). Ensuite, de nouveau une petite heure d'attente pour avoir le jambon, choux, saucisson, lard et... DE LA LANGUE! Subreptissement glissée au milieu du tout comme si de rien n'était! J'ai donc prit le temps de lui expliquer gentillement que je n'acceptai pas n'importe quelle langue sur la mienne et l'ai dirigée vers une autre assiette. Un grand moment de rire cela dit ^^
Bref après cet épisode rempli d'émotion et les assiettes finies (deja péniblement) venait la salade de racine rouge ou en plus simple, de béteraves. Je dois dire qu'elle n'était pas du tout la bienvenue au milieu de tout ça, comme si elle s'était perdue. J'ai donc appliqué la technique de mon cousin Arnaud qui était de prendre un petit bout par petit bout et de constater que ca diminue... cela dit je ne l'ai pas vue diminuer alors je l'ai fait migrer vers une autre assiette (et oui encore :p).
La suite mit moins de temps avant de venir (malheureusement?) et voilà devant nous le gigot d'agneau accompagné d'une sauce au raisin, de purée, de haricots et de poire de Bötzi (pas pour moi merci...). Pffiouf! Moi qui adore le gigot plus que ma vie (euh... d'accord mauvaise mesure... disons alors simplement que j'adore ca :p) je dois dire que j'ai été très décue. Je n'ai meme pas tout mangé et n'en ai pas eu l'envie.

Ma plus grande déception se trouvait dans le dessert... je ne dis pas que je n'aime pas les merringues à la double crème de Gruyère mais je préfère le traditionnel gateau au vin cuit et cette fois ci, pas de choix, un dessert unique. J'ai eu ma dose de merringues pour les quelques années à venir, ça c'est sur!

Enfin, vu l'état dans lequel je me sens et mon ventre qui me tourmente ce fut relativement pénible tout ca (sans oublier le retour après et les virages...). Je me sens remplie comme une baudruche et violée dans mon besoin de tranquilité. Heureusement je suis chez moi, tranquille et une fois tout digéré (d'ici environ 2-3 semaines) je pourrais reprendre ma déprime tranquilement ou elle en était! :p

samedi 13 octobre 2007

Une simple phrase...

Alors que je cherchai l'image adéquate pour illustrer mon texte précédent, je suis tombée sur un lien et je me suis laissée aller à lire les quelques mots écrits en diagonale...

Une phrase, une seule, eu un écos en moi...
"On pense souvent au suicide pour trouver un soulagement à sa douleur. On ne veut pas mourir mais arrêter de souffrir. Souviens-toi que le soulagement est une sensation. Et tu dois être vivant pour la ressentir. Tu ne sentiras pas le soulagement que tu cherches si désespérément, si tu es mort."
Aussi évident et logique que cela puisse être, je ne le comprends qu'à l'instant...

Pourtant j'ai passé la journée à me promener sur la toile du web en cherchant avidement des informations sur ce sujet. J'aurai aimé trouver une histoire vécue, des faits, des données, des "recettes" ou un peu n'importe quel réconfort. Je me souviens avoir apperçu l'adresse de ce site mais sans pour autant m'y arrêter... Et pourtant...

Voici le lien : http://www.bouliana.com/site/mourir.htm

un jour après l'autre... toujours plus empreint de souffrances

Personne à aimer
Personne pour qui compter
Aucun projet à rêver
Aucun avenir à accomplir
Juste souffrir et mourrir
Tel la flamme d'une bougie
Qui se contorsionne dans une torture muette
Avant de s'évanouir paisiblement
Dans une obscurité sans fin

vendredi 12 octobre 2007

Sweet dream

Un soupir... Une caresse...
Une pensée... Une éternité.

mercredi 10 octobre 2007

Moi Julie...

J'ai la peau douce
Le coeur fragile

J'ai l'esprit clair comme le bleu de mes yeux
Et l'âme engourdie

J'ai les pieds liés alors que je lutte pour ne pas sombrer
Dans les ténèbres qui s'ouvrent sous mes pieds

J'ai le coeur lourd, la tête vide
Les poumons en manque d'air et les lèvres sèches
Alors que ma langue effleure mes dents

Mes mains tremblent, mes yeux se ferment
Une larme coule et mes songes m'emportent
Là où je ne me réveillerai plus tiraillée de souffrances

Colère!!

Quand la colère et le dégout s'infiltre
Dans nos veines comme un poison
Et remonte le long de nos artères
Jusqu'à emprisonner notre coeur de morsures mortelles
Comment réussir à voir ces êtres nous polluants le sang
Avec amour et compréhension!?

Comment un être qui nous a vu grandir
Et nous a guidé dans nos premiers pas
Peut-il nous trahir sans scrupules
Et nous laisser pourrir à cause de ses actes égoistes et irréfléchi

Une soeur, une amie, une enveloppe sans coeur ni amour
Qui ne sait vivre qu'à travers les hommes
Et qui ne tient aucunes paroles

Une pensée, un moment de tendresse, un mensonge
Qui détruit ce lien invisible
Et devenu si fragile

Une froideur, une distance, une fin
A une histoire sans profondeur
Car pour elle soeur n'est que papier
Servant à boucher les coins avec noirceur

Déception, dégout, mort d'une soeur...

Ces quelques mots pour extérioriser la rage qui me consume! Je viens d'apprendre que ma soeur ainée qui se dit trop fauchée pour me payer les 100.- par mois pour l'ordinateur qu'elle est sencé m'offrir vient de s'acheter un 3 ème chien de race (avec accessoires de luxe pour accompagner le tout) et également une voiture... ben oui, pour deux personnes, une voiture et deux motos c'était pas assez!
Y a vraiment des jours ou j'ai l'impression que même les plus proches de nous se donnent un malin plaisir à se foutre de notre gueule!

Je ne veux plus jamais dépendre de quelqu'un et ne plus jamais espérer de quelqu'un... plus jamais me lier à quelqu'un puisque la trahison vient toujours nous briser et nous déchirer...
Une vie de solitude et sans espoirs vaut-elle la peine d'être vécue?...

samedi 6 octobre 2007

Pensée du jour

L'amour peut il naitre un matin
Et faner une fois la nuit tombée
Ou n'est-ce qu'une simple illusion
Qui s'efface une fois la réalité
De retour dans nos pensées

L'amour en soit, si simple et si pur
Ne serait il pas lui meme la plus belle illusion de ce monde
Qu'il dure ou qu'il fane
Pourquoi un amour d'un jour
Ne serait il pas aussi réel qu'un amour de toujours
Et si le secret de ces amours éternels
Résidait simplement dans le fait de bloquer cette réalité
Qui nous glace et nous enlève espoirs et rêves
De s'en préserver en construisant un monde passioné
Tendre et qui n'appartient qu'aux aimés

Pourquoi avoir besoin d'une fin
Pour réaliser que cette histoire vécue était si bien...


Mes parents, durant l'instant bref ou dura leur amour...