dimanche 14 octobre 2007

Le jour ou une vache essaya d'insérer sa langue dans ma bouche

Aujourd'hui nous avons fêté la Bénichon! Fête traditionnelle de Fribourg d'ou je suis originaire. C'est chaque année l'occasion de savourer durant une journée entière un super festin et de se réunir en famille.


Cette année nous sommes allé à La Roche, l'endroit même d'òu nous venons, dans un restaurant appelé La croix blanche. L'ambiance était entretenue par un péouse et son synté plus vieux que lui... heureusement nous avons échapés à l'ambiance acordéons factice car nous étions trop nombreux pour cette salle, nous avions une salle presque que pour nous seuls.
Normalement je me réjouis de cet évenement mais aujourd'hui ma motivation n'était pas au rendez-vous... en effet voilà 3 jours que je ne mange pas car je me sens nauséeuse en permanance et que la nourriture me dégoute plus encore dès que j'y pense... Et me voilà à table pour 5h...
En plus, je ne souhaite voir personne et les bruits du quotidiens m'agressent en permanance... Et me voilà à une table d'une vingtaine (plus...?) de personnes...
Enfin, c'est comme ca. Je ne pouvais me dérober à ma parole et me suis résignée à y aller. Je me suis donc bien habillée et maquillée (pas coiffée car pas eu le temps) et c'était parti pour le trajet en voiture qui me rend toujours malade!

Une fois à table, ils commencent à servir l'apéro et il nous a fallu attendre 1h après ca pour que l'on nous serve la cuchaule avec sa moutarde de bénichon (infecte à mon gout mais bon... je n'aime deja pas la moutarde normale alors). Après cela, vint péniblement la soupe au choux qui était très très bonne (peut-être une des meilleures que j'ai gouté). Ensuite, de nouveau une petite heure d'attente pour avoir le jambon, choux, saucisson, lard et... DE LA LANGUE! Subreptissement glissée au milieu du tout comme si de rien n'était! J'ai donc prit le temps de lui expliquer gentillement que je n'acceptai pas n'importe quelle langue sur la mienne et l'ai dirigée vers une autre assiette. Un grand moment de rire cela dit ^^
Bref après cet épisode rempli d'émotion et les assiettes finies (deja péniblement) venait la salade de racine rouge ou en plus simple, de béteraves. Je dois dire qu'elle n'était pas du tout la bienvenue au milieu de tout ça, comme si elle s'était perdue. J'ai donc appliqué la technique de mon cousin Arnaud qui était de prendre un petit bout par petit bout et de constater que ca diminue... cela dit je ne l'ai pas vue diminuer alors je l'ai fait migrer vers une autre assiette (et oui encore :p).
La suite mit moins de temps avant de venir (malheureusement?) et voilà devant nous le gigot d'agneau accompagné d'une sauce au raisin, de purée, de haricots et de poire de Bötzi (pas pour moi merci...). Pffiouf! Moi qui adore le gigot plus que ma vie (euh... d'accord mauvaise mesure... disons alors simplement que j'adore ca :p) je dois dire que j'ai été très décue. Je n'ai meme pas tout mangé et n'en ai pas eu l'envie.

Ma plus grande déception se trouvait dans le dessert... je ne dis pas que je n'aime pas les merringues à la double crème de Gruyère mais je préfère le traditionnel gateau au vin cuit et cette fois ci, pas de choix, un dessert unique. J'ai eu ma dose de merringues pour les quelques années à venir, ça c'est sur!

Enfin, vu l'état dans lequel je me sens et mon ventre qui me tourmente ce fut relativement pénible tout ca (sans oublier le retour après et les virages...). Je me sens remplie comme une baudruche et violée dans mon besoin de tranquilité. Heureusement je suis chez moi, tranquille et une fois tout digéré (d'ici environ 2-3 semaines) je pourrais reprendre ma déprime tranquilement ou elle en était! :p

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